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Plus d’un millier de participants : le IIe Congrès de l’Association française de sociologie, qui s’est tenu à Bordeaux du 5 au 8 septembre, a réussi à faire (au moins) aussi bien que la première édition en 2004. L’on pouvait compter environ 1 200 communications réparties au sein d’une quarantaine de groupes de travail thématiques. Une richesse appréciable, même si une telle segmentation de la recherche continue de poser problème, comme le notait récemment Bernard Lahire (1). Remède partiel : certains groupes organisaient des sessions communes, croisant ainsi leurs problématiques. Les groupes « Travail, savoirs et professions », « Normes, déviances et réactions » et « Sociologie des activités physiques et sportives » se sont par exemple rencontrés autour d’une session consacrée aux « Enjeux de la professionnalisation du sport », tandis que ceux consacrés d’une part à la sociologie des intellectuels et d’autre part à la sociologie des sciences avaient élaboré un programme commun tout au long du colloque.